La base Sous-Marine
Construite à partir de 1941 par l'armée allemande, la base sous-marine compte 14 alvéoles (sorte de garages pour sous-marins) et mesure 155 m de long, 25 m de large, et 14 m de haut. Elle s'est également vu attribuer le label Patrimoine du XXe siècle par le ministère de la Culture.
Elle a longtemps été rejetée par les Nazairiens car elle était la preuve encore existante de l'occupation des nazis durant la guerre. Elle fait désormais parti d'un programme visant à rouvrir la ville sur le port et le balnéaire. Pour cela elle regroupe des lieux culturels implantés dans des alvéoles mais aussi sur son toit.
Dans les alvéoles on peut tout d'abord y trouver la S.N.T.P. (Saint-Nazaire Tourisme et Patrimoine), mais également Escal'Atlantique qui est un musée permettant de visiter l’intérieur d'un paquebot, le VIP offrant des concerts dans un lieu unique. Le Life lui propose des expositions, parfois des concerts et même des rencontres avec des artistes.
VIP dans la base sous-marine |
Exposition de juin 2014 au LIFE |
Couloir éclairé dans la base sous-marine |
Sur le toit se trouve également une exposition permanente qui explique toute l'histoire de la ville et de la base. Cette exposition est composée de panneaux explicatifs et détaillés sur les différents murs qui servaient autre fois à réduire l'impact des bombes sur la base.
Gilles Clément fait lui aussi de la base un lieu d'exposition. A partir de 2009, il commence la création du "Jardin du Tiers Paysage". Cet oeuvre met en avant trois projets : le Bois de Trembles, le Jardin des Orpins et des Graminées et Le Jardin des étiquettes.
Le Bois des Trembles :
Ce sont 107 peupliers plantés dans les chambres d'éclatement des
bombes qui surplombent la base.
C'est un jardin qui offre de la douceur sur un milieu minéral, avec une nouvelle vie végétale dans les travées de la base.
Le jardin des étiquettes :
Vous remarquerez une sorte de sphère blanche posée sur le toit de la base. Il s'agit du Radôme, offert par le ministère de la défense allemand en 2007. Il a autre fois abrité un radar de l'OTAN à l'aéroport de Tempelhof à Berlin, de 1984 à 2003.
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